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1 an de vécu..

30 juillet 2007

Time 4 Memories..


L'année en 10 temps forts..



Le stage de langue, dans son ensemble.


DSCN1667...D'la bombe.
L'aventure colo, dans toute son intensité..

nombreux bons moments partagés, euphorie collective d'une fin d'été géniale.
Tout le monde dans le même état d'esprit, c'est fédérateur. Le contexte fait le reste.

Pensée pour ces nuits sur le toit de Matsi notamment, assez inoubliables.
 


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le Mont Olympe..

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belle aventure sportive et collective..

La difficulté de l'ascension, la beauté insensée des panoramas depuis les pentes..

la nuit au refuge et le rose de l'aurore,
l'effort et la fierté d'arriver tout en haut le lendemain,
et de contempler le pays depuis son sommet..


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L'Albanie, forcément..

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Voyage dans un autre monde,
immersion de 5 jours qui restera comme une expérience unique..

Trajets en bus mémorables, contrée froide et hostile, austère et arriérée, fascinante et insaisissable..

tellement différent.


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Istanbul.

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Waow !  cette vision nocturne de la Mosquée Bleue, illuminée, qui me marquera à vie..
et Agia Sofya juste en façe, derrière les jardins..

des mosquées toutes plus belles les unes que les autres, divinement mises en valeur par l'éclairage, tantôt cuivré, tantôt bleuté..

la Corne d'Or, le Bosphore, et toujours ces minarets dorés qui fendent la nuit avec une élégance infinie


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les lacs Prespa..

ETENDARD nichés à 800m d'altitude, dans le “grand Nord” du pays, à l'orée des Balkans..

une nature sauvage, parc naturel qui respire la quiétude profonde.. et des cimes enneigées d'une beauté étourdissante au dessus des lacs baignés par le soleil..

virée en hors-bord sur le lac pour en prendre plein les yeux.. nature et délicieux, parfaitement préservé.


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Athènes, en février..

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capitale brillante, ville d'Histoire, cité méditerranéenne..

un bonheur à visiter de fond en comble, une semaine durant..
ville de culture, avec un patrimoine architectural immense, un panel de musées conséquent, des sites archéo à n'en plus finir.. et des coins super, comme cette vue depuis le sommet de Lycabette, ou depuis les collines qui bordent l'Acropole..


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Athos...


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inoubliable. Pfiou.. un des trucs les plus marquants, morceau d'aventure.
Osmose entre des paysages exceptionnels, un lieu fascinant, la rando intensive entre potes, les soirées immergés dans l'intimité des monastères, les cérémonies de Pâques, la sobriété des repas partagés en commun pendant la récitation, l'absence de temps là-bàs, les trajectoires surréalistes de ces types qui ont tout lâché pour la soutane, et la sérénité du quotidien, la paix qui s'en dégage.. l'intemporalité d'un territoire saint, sa nature étourdissante, et ces sanctuaires monastiques carrément hors du monde..

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l'Epire, à la fin des vacances de Pâques...

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super voyage de groupe. Partis à 7, voyage parfaitement organisé, réussite sur toute la ligne.

Des pures vacances, dans une belle région dont on aura fait le tour, dans une bonne humeur de tous les instants. Des petits déj' prolongés, partagés en terrasse, à la rando dans les chutes de Vikos..
tout aura été agréable, et chacun garde un souvenir particulier de ces 5 jours.


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les Cyclades, du lourd.

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Archipel à la hauteur de sa réputation, avec des îles somptueuses.. Mykonos et son décor de rêve, atmosphère plage/boite où l'on resterait bien à vie.. les journées farniente, les trajets en bateau..

Santorin, la plus majestueuse d'entre toutes, unique et irréelle.. ses couchers de soleil, ses petites maisons blanches, ses villages accrochés aux falaises.. le caviar des îles grecques.


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Le Péloponnèse, tout entier..


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truc colossal, road trip d'une semaine, purement fantastique. Voyage parfait.. près de 3000 bornes à sillonner la région de fond en comble, de l'aube au crépuscule, sur un rythme du tonnerre.. marquant, vraiment.

La beauté des littoraux, les panoramas vertigineux, ces routes en laçets au milieu d'une nature bénie, ces petites criques sauvages baignées d'eau cristalline, les montagnes à perte de vue, la végétation luxuriante, les trésors archéo et les petits villages plein de charme, l'éclat de Nauplie, de Mystra, Monemvassia, le sud de la Laconie, ces paysages à couper le souffle..

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Et toujours en images..

sélection coups d'coeur de la rétine, top 50 des visuels qui transportent..


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25 juillet 2007

La der' des pics en vrac..

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Canadair, venu ravitailler, dans le ciel d'Eleusis, entre Athènes et Corinthe..






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des mémés, en scout'.. sur certaines îles, comme ici à Egine, tout le monde en 2 roues, de 7 à 77 ans.. ruelles étroites obligent.



 


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artiste travaillant à la bombe, sur le front de mer, à Nauplie..






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Matsi street.. 54 636 thessaloniki, 'was home..






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Matsi toujours, vu de l'intérieur cette fois ; salle de bains d'une chambre minuscule, dans un couloir du rez-de chaussée..








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un peu plus loin, dans “notre” french cuisine, les gars en train de bosser au taquet sur un projet d'archi..un musée à concevoir sur le front de mer.





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gyros time.. sur Aristote, un des meilleurs de la ville..






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le dernier rocher continental, le plus méridionnal, à l'extrême pointe Sud du Péloponnèse..






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ma bécane, quelques semaines durant.. on tient à trois dessus. En roue libre. Très tendance.






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mexican shadow.. moi et mon sombrero sur la tête. Jeux d'ombres sur le pont d'un ferry..

 







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Oeuvre d'art, sur le front de mer, derrière le Makedonian Palace..






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avec frankie, dernier voyage de l'année, dans les ruelles de Skopelos, îles Sporades..






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le même zouave, à l'occasion d'une gym session improvisée sur le bateau.






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le mercure au plus haut.. au moment de prendre la voiture, garée à l'ombre, ce 19 juillet..






p'tite douceur pour finir, l'atmosphère seaside des chaudes nuits d'été derrière la Tour blanche,
avec ces party boats qui s'éloignent du quai à intervalles réguliers pour une ballade dans la baie.. spots branchés, bars à cocktails fameux, chacun avec ses spécificités : le boat' country, tout en bois, ambiance Wild West, le boat' greek music, ambiance bouzouki et déco traditionnelle, le boat' R'n'b, avec spotlights et piste de dance..

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23 juillet 2007

The end..


Jeudi 19 juillet. Rentré de Possidi dans la nuit.
Paraît qu'en soirée, la terre avait tremblé légèrement à Thessalonique, sur les coups de 21h30..

une secousse de quelques dixièmes de secondes, juste de quoi faire tressaillir les immeubles et péter quelques fenêtres. (Rita m'explique ça avec un détachement déconcertant, semblerait que ce soit assez commun à Lisbonne..) pour info, j'ai lu après coup dans Le Monde que l'épicentre avait été localisé entre Grevena et Kozani, à 150 bornes de là quoi, d'une magnitude de 5,4 sur l'échelle de Richter.

Nuit passée à l'appart des portos' donc, squat' attitré des derniers erasmus qui trainent encore sur Thessalonique et qui ont rendu les clés du leur..

Restaient Rita et
et Mikhail, un autrichien, derniers rescapés d'une communauté erasmus désormais dispersée. squatté la piaule d'André, parti en vadrouille, avec Anja du côté d'Athènes.


Last night... dernière grasse mat' avec Jenny, carrément effondrée de me voir partir.


Puis dernières bricoles à régler, les adieux, sans s'apesantir, et je file..

je laisse Thessalonique comme je l'avais découverte, le 12 août dernier, drapée dans un ciel bleu profond, étouffée par la canicule..
Route vers l'Ouest, sur les traces de l'Egnatia Odos, traversant des  contrées désormais familières, apprivoisées voyage après voyage.

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Veria, Kozani, Grevena, Metsovo, Ioannina, les montagnes splendides de l'Epire, et ces paysages accidentés qui s'étalent le long des routes...

4h plus tard, suis ici à la terrasse d'un café, sur le port, à Igoumenitsa.
Ferry à 22.30, embarquement d'ici ¾ d'heures maintenant..

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way back
par l'Italie.

15h de bateau, jusqu'à Ancôna.. puis restera à peu près 1600 bornes pour rentrer au bercail.


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Fini.. Ciao Ellada.

20 juillet 2007

Possidi..


Un camping, blindé d'étudiants, gratuit, avec une ambiance du tonnerre, à Halkidiki.
l'info s'était répandue comme une traînée de poudre parmi les erasmus qui restaient là potentiellement cet été  : d'après les grecs, c'est le plan vacances idéal pour djeun's fauchés.

Le truc est situé à Possidi donc, dans le premier doigt de la péninsule, côte Ouest.
Pendant notre séjour récent dans les Sporades, on avait eu des news d'André, de John ou Hugues, qui nous disaient tous de ramener nos fesses là-bàs dès que possible, y'avait de quoi se régaler.

Comme de très nombreux services en Grèce, c'est gratuit pour les étudiants. (détenteurs du passo)

camping sous les pins, à la lisière d'une plage agréable, l'endroit idéal pour des vacances pépères.

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Les weekends, y'a jusqu'à 5 000 étudiants qui débarquent ici, l'atmosphère est excellente. C'est glandouille maximum, à la grecque, genre en sirotant un frappé toute l'aprèmidi allongé sur un transat', au bar de plage.
ambiance cool-cool, avec des sonos un peu partout entre les arbres et au milieu des tentes, qui envoient du Bob' toute la journée^^

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Baignade, beach volley, farniente, y'a de quoi passer 3 semaines ici au soleil, au calme, relax.. des centaines de poulettes en bikini, souriantes, pas accompagnées, assez avenantes et spontanées.. un véritable appel à l'infidélité. Le soir, ça se regroupe en petits comités, dans le camping ou sur la plage, avec quelques bières, une guitare ou un ballon..
et question bouffe, même pour ça ils assurent : y'a une cantine sur place, 1.50 le self-service pour un repas copieux.

Après avoir passé la journée dans ce pti paradis de camping à la cool, j'laisse sur place Frankie et John qui vont y rester la semaine, et je me retourne à Thessalonique, dernière soirée en Grèce...

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19 juillet 2007

ciao Thessaloniki..


          

                 ..ses cafés alignés dont les terrasses ne désemplissent pas, ses églises orthodoxes par dizaines, les dômes de ses anciens hammams ottomans, son port sans charme, ses artères de circulation 4 voies à sens unique,  ses milliers de superettes de quartier...
L'asphalte gondolée, qui devient graisseuse et glissante lorsque la pluie inonde le macadam,
les statues à tous les coins de rue, ses parcs, ses squares, et autres oasis de verdure..

la vieille ville, et ses vestiges romains au coeur des barres d'immeubles..
la ville haute, ses petites ruelles et ses remparts..
la ville moderne, l'activité et les voitures en double file devant les vitrines à Kalamaria..

les bars du front de mer, déco sophistiquée et standing haut de gamme
ses vitrines chic, sa Tour Blanche, les klaxons d'Egnatia, la pollution, les odeurs de viande de porc grillée à la broche, les tyropita tout juste sortis du four, l'animation à tout heure près de Kamara, les petits coins festifs du quartier Ladadika, tard dans la nuit..
les boites plus sélect, du côté de la gare ou à la périphérie, le surpeuplage du quartier autour de la Rotonda, où l'on aimerait toujours se garer sans jamais y arriver,
la pauv' lucette du Consulat, brave comme une andouille, les taxis omniprésents, le clochard du feu rouge devant le ABC, l'himalayen super sympa du cybercafé à 1 euro, la B.U. immense où on vient pomper le wifi, l'Institut français, Carrefour, la route de l'aéroport, le restau U, la petite rue en pente de Matsi..

du Thessa tous azimuts, dans toute sa diversité

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Thessalonique et ses ciels d'hiver emplis de poésie, dont les tons roses châtoyants ou mauve pâle viennent illuminer la baie...


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Thessalonique plus perso, avec ces lieux familiers..

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.. comme le Terra Nova, et ses retransmissions du foot sur grand écran,




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                        la terrasse du minimal, derrière la Rotonde,




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les gyros de The Best, un peu plus loin,




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            les grandes artères du centre-ville, et leur circulation intense,



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les longues allées de promenade, derrière la Tour Blanche,



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                et le front de mer, sur Nikis, qui ouvre la ville sur le golfe...


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18 juillet 2007

Dernière sortie culturelle..


levé de bon matin ce mardi 17, objectif boucler les 2-3 derniers trucs intéressants qui me restaient à voir sur Thessalonique.

Number one, la Fondation Teloglion d'Art Contemporain.

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Edifice moderne, tout près de Matsi, juste derrière la piscine olympique.
Thème de l'expo actuelle : “Heterotopias – society must be defended”.

Du contemporain brut comme j'aime, un travail de représentation du présent, essentiellement à travers la photo. Mise en scène agréable, sur des thèmes aussi variés que l'immigration clandestine vers Gibraltar, la contraception dans les pays du tiers-monde, ou les questions identitaires de la jeunesse palestinienne. Bien.


La suite du côté du War Museum, l'un des rares musées thessaloniciens pas encore visités.

Situé dans l'enceinte de l'immense caserne militaire dont les quartiers jouxtent le restau universitaire. Bon, les musées de la Guerre, c'pas tellement ma tasse de thé, celui d'Athènes déjà j'avais eu du mal à rester plus d'un quart d'heure.

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Et pour terminer, je me suis rendu au centre technologique et des sciences Noesis, un joli petit parc futuriste, type la Villette ou Futuroscope, bien en plus modeste toutefois. (à deux pas du gigantesque complexe commercial Mediterranean Cosmos, sur le périph' Est)

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très sympa. Un simulateur qui nous projette dans les entrailles de la terre, un planetarium trippant,  un cosmothéâtre qui diffuse des docus superbes, y'a de quoi passer du bon temps la tête dans les étoiles.

18 juillet 2007

60 millions d'amis..


tites photos du monde des zanimos
croisés ci et là en voyage..


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lapin..

sur l'île d'Egine, dans la pinède, en redescendant du temple d'Aphaïa..






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chaton..

dans les Saroniques toujours, à Hydra, sous un arbre.. 






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baudets..

à Hydra encore, sur le port, à louer..





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biquettes..

dans les montagnes de l'Achaïe, entre Kalavryta et Langadia, au coeur du Péloponnèse






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zoizeaux..

à Skiathos, dans les Sporades, dans la cour d'un monastère perdu en montagne..




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un paon..

même monastère, à Skiathos..






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pigeon..

                ..partout.






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insecte..

sur le mur d'une vieille église franque, dans le dédale des ruines de Mystra, Péloponnèse..





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buffle..

dans les marécages du parc naturel de Kerkini, au Nord de la Macédoine..





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pti chien,

qui trainait dans les parages, recueilli avec soin..




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17 juillet 2007

Un weekend dans les Sporades..


Last trip, organisé par missa de A à Z en fait.
partis ce vendredi 13 en ferry depuis Thessalonique, vers les îles Sporades donc, dernier archipel qui me restait à explorer..
(à l'exception du Dodécannèse toutefois, au sud de la Turquie, mais un peu loin ^^)

tout pour passer un excellent weekend, avec dans l'idée de découvrir les 2 plus jolies îles du collier ; Skopelos d'abord, puis Skiathos, la plus touristique.


J'hésitais à la base entre le plan couple tranquillou avec Jenny et le weekend entre potes, avec Alex et Frankie ; et puis finalement, incapable de trancher, j'ai emmené tout le monde sur l'porte-bagages. Les 2 meilleurs copines de Jenny – Dorina et Katerina – sont venues aussi avec nous, on est donc parti à 6 au final.

J'avais délibérément choisi de partir de Thessalonique en ferry, plutôt que de rejoindre Volos en voiture et embarquer de là-bàs pour les Sporades, ou bien prendre l'avion avec les liaisons intérieures à bas prix. Les trajets en bateau sur la mer Egée, où l'on farniente sur le pont supérieur jusqu'au coucher de soleil, c'est toujours un bonheur privilégié, pas question de s'en priver.

Départ dans l'aprèmidi, et moment qu'on est pas prêt d'oublier. Après avoir vécu une année sur Thessalonique, c'était la première fois qu'on pouvait admirer la ville depuis la mer.. super. (je m'étais déjà éloigné des rivages en contemplant la ville avec les party-boats, mais c'était de nuit, plus brièvement..)

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là, on s'est régalés. Tout en longueur, autour de cette baie en forme de fer à cheval, tassée contre le golfe par les collines alentours, la capitale macédonienne ne nous avait jamais paru aussi belle. Transfigurée par l'intensité des rayons du soleil, elle paraissait toute blanche, plus méditerrannéenne que jamais, et ondulait au dessus de la ligne des flots..

le trajet, le long des côtes de Thessalie, un pti bonheur. Pour maintes raisons, perso et collectives, un des grands moments de l'année. Après s'être collés quelques bambous dans l'buffet dès le début de la traversée, on a plané tout le long, allongés sur le pont, solos, dans un bain de soleil..

mortel. Pas possible de kiffer autant une traversée en bateau.

Du trip de haut niveau lol, avec les mouettes qui planaient autant que nous dans les turbulences du vent, des discussions mémorables^^, et autres instants de plaisir transgressif qu'il est.. impossible de narrer.

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Arrivée à Skopelos à la nuit tombée. Avec les gars, on se met en quête d'un bon plan logement tandis que les nanas restent au café. Après une tite demi-heure, bingo, une super pension avec 3 chambres sur le front de mer, prix cadeau, avec un patio au milieu, parfait pour se poser à la fraiche..


samedi matin, tit déj' en bas, puis rapide visite des curiosités de l'île, autour du port.

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Une fois n'est pas coutume, on s'est pas amusé à retourner le truc en profondeur, faire le tour de l'île et aller photographier le dernier clocher orthodoxe du coin : on l'a joué à la grec, total siga siga, du lard pendant des heures.

On s'est trouvé une terrasse fabuleuse, au dessus du port, avec une vue imprenable et une ambiance des plus douces, on s'est commandé des jus de fruits glacés, et on s'est posés.
Affalés quoi. La paille dans la bouche et les orteils en éventail, lazybones, à la cool. Toute l'aprèmidi, à refaire le monde.

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Et quand on est redescendu sur le port, on a rien trouvé à faire que de se trouver.. une terrasse.

Posés à nouveau. Jusqu'au soir, au moment de prendre le ferry pour Skiathos.


Skopelos, l'île des vacances totales. Journée zen, terriblement appréciée.

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Le bateau pour Skiathos fait d'abord un détour par Alonissos, plus à l'Est de l'archipel. Lueurs crépusculaires, tableaux irréels de ces atolls silencieux perdus au coeur de l'Egée, qu'on croise dans l'obscurité..

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quasi seuls sur le bateau, bien trippant encore. L'occasion de se tester sur quelques tractions ou un peu de gym aussi..

débarquement dans la nuit à Skiathos, dont le port déborde d'animation. Excellente impression d'emblée. Un petit St-Trop' en été, parait-il. Joli. Beaucoup d'anglais, des tavernes pleines de monde jusque tard dans la nuit, des ruelles propres et fleuries..

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Après une bonne heure de démarchage avec les mecs question accomodation, on trouve la perle rare, un grand appart' tout équipé, 3 chambres avec balcon, 2 salles de bains, coin cuisine et tout.. négocié pour 200 euros les 2 nuits, ce qui à 6, nous ramène à la modique somme de 16 euros chacun par nuit. En haute saison, de ce standing, c'est d'la boulette.


Alors Skiathos, d'office, c'était le panard. 2 jours fabuleux, vacances de rêve.

Pendant que les filles sont parties à la plage le dimanche, on s'est loué un quad' avec les gars pour la journée. Au début ils renâclaient un peu, 30 euros jusqu'à 20h, pas trop chauds, j'ai dû insister lourdement pour les embarquer dessus.. puis une fois lancés, limite ils m'ont remercié à genoux d'avoir poussé le truc. Le pied !!! on s'est jamais autant gavés. A trois sur un putain de bon gros quad', (300 cm3 quand même, autant dire qu'il avait la patate, lol), à envoyer plein gaz' sur une île de rêve.. extase totale, plusieurs heures durant.

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Le cadre, à Skiathos, est vraiment magnifique. Peut-être la plus belle île niveau nature qu'il m'ait été donné de voir, au delà des perles qu'on a pu admirer dans les Cyclades de ce point de vue.
Dans l'année, je me souviens d'un poster de Skiathos dans l'appart de Pauline, à côté du frigo, qui nous avait tapé dans l'oeil chaque fois.. et ben en vrai, c'est encore plus démentiel.

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On s'est fait le tour de l'île, visité du monastère, silloné des chemins, on est monté sur les hauteurs, on a poussé à la pointe jusqu'aux vestiges des fortifications vénitiennes, dans un cadre de rêve..

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en fin de journée, on rejoint les poulettes à la plage pour savourer des bons moments sur la plus belle étendue de sable de l'île, la plage de Koukounariès, l'une des plus jolies de Grèce..

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taverna le soir, puis nuit blanche again..

fantastique weekend, trop choukar Skiathos.

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Lundi matin, on s'attrape le ferry de bonne heure pour remonter à Thessa.. on s'étend lascivement sur le pont, c'est parti pour quelques heures de coma chaleureux, en plein soleil, 38°.. en mode débranché, sourire béat, après un weekend canon. Dans ces moments, tu peux même pas désirer un seul truc au monde ; t'as tout ce qui te faut, t'es bien, y'a rien à dire, et on savoure en paix.

16 juillet 2007

changé ?


difficile de répondre de façon tranchée.
..Beaucoup de choses évoluent imperceptiblement, seul le recul du temps saura témoigner de ces infléxions.


wooops..!   Stop-top-top.                     Wrong disk.


On r'commence.         Plus sincère alors.

(en même temps, vous plaignez pas trop - j'aurais pu mettre Iglesias, "je n'ai pas changé", ou carrément "oui, c'est moi, Jérôme, non je n'ai pas changé.." ^^)


Donc ; on la refait.



En parlant par exemple d'évolutions plus palpables, de dividendes plus immédiats..
            
Des trucs qu'on a appris à apprécier, par exemple. Du plus noble au plus insignifiant..

rapide tour d'horizon.



L'art, pour commencer, dans toutes ses formes. Après tant de musées, de visites attentives, de regards partagés avec des potes d'archi, notre perception a indubitablement évolué.... Sensibilité accrue à l'esthétique urbaine, aux constructions, à l'effort de beau.. puis l'art figuratif, en parallèle.. la fascination de l'art contemporain.. grosse ouverture à ce niveau là. Le sillon est tracé, reste à suivre la voie..

Plus anodin j'le concède.. les oranges.
La Grèce= gros gros producteur d'oranges, et fameuses avec ça, bien portantes, fraîches et juteuses : du coup je m'y suis mis, alors que j'en avais jamais mangé une de ma vie. (m'étais toujours contenté du jus, allez savoir pourquoi...). Ba une orange le matin au réveil, ou après un bon coup de sport, y'a pas plus vivifiant.

Puis la rando ; pas banal ça aussi.
la randonnée pour moi c'était bien le lubie de retraités en quête de nature, ou le trip de rigolos qui filent à St Jacques de Compostelle en pélerinnage : sport de pas sportifs, quoi.
Je sais de quoi je parle : les clients randonnée, chez Decath j'les voyais défiler à longueur de journée. y'a qu'à voir à quoi ressemblent les tenues de rando, c'est du bermuda beige design 1930, + les bottines et le bob, en gros.
Et ba curieusement, chaque sortie 'rando' cette année aura été un plaisir brut, qui m'a donné envie d'en faire beaucoup plus souvent. Y'a eu la grimpette du Mont Olympe, la traversée des gorges de Vikos, les longues marches au soleil du Mont Athos : chaque fois un régal.

la lecture
. Beau succès. Parfait novice en matière de livres, j'ai donc entrepris de suivre dans cette quête de culture littéraire une démarche analogue à celle qui m'a fait découvrir modestement le cinéma...  :
j'ai dû me régaler d'abord de Tarantino, Scorsese ou De Palma avant de savoir m'ouvrir à Jarmusch, Wenders ou Lynch.. et il a fallut plus de temps encore, et se constituer un certain bagage, pour savoir apprécier Altman, Lumet ou Peckinpah... Tout un cheminement.
Alors côté bouquins, j'ai démarré par du contemporain à succès, du best-seller à la prose facile voire tapageuse.. Beigbeder en figure de proue, ou Zeller, icône nouvelle génération, derrière le maître Houellebecq... et j'ai accroché, tout de suite.

Par contre, j'ai encore du mal dès que j'essaie de passer à l'étage du dessus.. où l'écriture se révèle plus dense, et le language châtié. J'ai calé en cours de route sur un pavé de Philippe Sollers par exemple, et j'ai du mal à avancer dans mon Voyage au bout de la nuit de Céline. Mais si le processus suit son cours, un jour viendra où je saurai apprécier Balzac, et citer Châteaubriant..

Parce que ça y est, le virus je l'ai choppé. Y'a des trucs qu'il faut absolument que je découvre.    Désir nouveau, qui prend source dans d'autres lectures, d'autres critiques, d'autres références.. réaction hautement improbable il y a quelques temps encore, où, complètement hermétique à cette forme d'art, les mêmes stimuli n'auraient rencontré que mon indifférence.

En rentrant, faut absolument que je lise les Essais, de Montaigne par exemple. Et le bouquin de Madeleine Allbright, l'ancienne secrétaire d'Etat américaine, qui semble passionnant. L'autobiographie de Frédéric Mitterrand, aussi. Et Machiavel.
Toute une liste comme ça, de trucs que j'aimerais déjà avoir dévoré et assimilé..

Suffira de se ménager le temps, finalement. On peut toujours prendre le temps... Je lisais récemment dans un hebdo que Villepin, même au coeur de la fournaise de Matignon et en proie à un emploi du temps démentiel, s'abreuvait quotidiennement de littérature, dès l'aube, avant que ses fonctions ne l'appellent à des tâches plus actives.


Pour finir, citons le goût du voyage, forcément... curiosité intellectuelle indubitablement décuplée.

Alors que je visite l'exceptionnel Dolmabahce sur les rives du Bosphore en décembre, haut-lieu des palais orientaux, fastueux et grandiloquent, je réalise que j'ai 21 ballets et que jamais, jusqu'alors, j'ai pris la peine de foutre un pied à Versailles.. que j'ai retourné une quinzaine de musées athéniens avec passion, et que le Louvre m'est parfaitement inconnu..

y'avait donc un avant, et y'aura un après.

D'office, je sais que y'a des trucs que je vais avoir envie de foncer voir en France en rentrant. Les châteaux de la Loire, le musée du Quai Branly à Paris, les trésors de ma propre région.. cette dynamique là, c'est un truc dans lequel beaucoup se sont reconnus cette année.
La démarche touristique et la curiosité culturelle qu'on aura développé, on la laissera pas à la frontière. Je crois que tous, une fois en France, conserveront l'approche..
aller à la découverte du patrimoine, prendre l'initiative de voyager, visiter...

tout ça, c'est du bénef'. Un capital, à faire fructifier.

L'
ouverture , c'est tout ça en même temps donc. Une idée nébuleuse au départ, qui prend toute sa dimension à mesure que l'aventure avance.

Bon, après, on concrétise pas tout. -- par hostilité de principe au happy end, je terminerai par cet angle là, lol.

D'un point de vue linguistique par exemple, les progrès ne s'effectuent qu'à mesure de l'investissement consenti.. suffit pas d'évoluer en immersion à l'étranger ; encore faut il se donner les moyens d'une progression consistante. Et pour finir, reste toujours l'incertitude quant à la suite à donner aux études, par exemple.. à cet égard l'année erasmus n'aura pas généré le potentiel déclic espéré, en termes d'ambition professionnelle. Même si.. le temps achève d'en définir les contours.

16 juillet 2007

Ouvertures...


leitmotiv politique du moment, tiens.

Le genre de concept tartiné à tors et à travers dans les lettres de motivation des candidats au départ en Erasmus, aussi.

<< ''progrès linguistiques, ouverture d'esprit, découverte d'une autre culture, année d'études bonifiée, tremplin reconnu, etc..''
vade mecum pour baratineurs ;)

Forcément y'a du vrai là dedans, biensûr ; après le truc, c'est de l'enjoliver convenablement, pour conformer une certaine envie d'ailleurs au modèle attendu, sans craindre de se rouler ostansiblement dans les poncifs du genre. Du coup, les formules convergent, checks-points nécessaires...
l'ouverture d'esprit, par exemple, incontournable.


Précisez ? Pas facile... Impossibilité de saisir au préalable ce qui ne s'évalue qu'a posteriori.

Lexique de lieux communs qui traduit finalement cette incapacité d'identifier concrètement des  aspirations vagues et abstraites, d'exprimer avec plus de précision une ambition encore largement floue...


Et donc, en aval, quel regard sur tout ça..? quid de l'ouverture d'esprit espérée, de tout le tralala d'une autre culture, d'autres horizons enrichissants..?
c'est totalement bidon. Du toc, de la poudre aux yeux. un beauf reste un beauf, même plus ouvert d'esprit. Alors biensûr, tout se justifie : découvrir une autre culture, c'est aussi apprendre à bouffer des gyros 3 fois par jour, et d'autres horizons, enrouler des nanas tchèques ou bulgares pour changer. Après tout, la lettre de motivation nous engageait à rien : on avait pas précisé.


Nan, plus sérieusement cette fois : evidemment, le sentiment de plue-value est énorme.
Des goûts atrophiés qui se développent, des sensibilités qui s'affinent et se démultiplient, des regards qui prennent plus de hauteur, beaucoup de partage, des leçons de vie, du vécu..
tout ça se quantifierait pas.

Pourtant y'a bien une métaphore à laquelle je souscris, pour évoquer ce sentiment : l'impression d'avoir décollé.
Ça présage en rien de la trajectoire future ; si ce n'est que pour aller haut, faut décoller un jour, et qu'une aventure comme celle-ci y contribue. Un certain éveil ; un tremplin, on y revient. Expérience validée donc.. CQFD.

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